Who Should Be In Charge Of Regulating Fake News On Social Media?

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Depuis la fin du mois de juin, on observe en Suisse une augmentation du nombre de cas déclarés de Covid et une propagation rapide du variant Delta, avec des nouveaux cas concentrés chez les jeunes. Comme de nombreux autres pays, la Suisse est aujourd’hui confrontée à un enjeu important : vacciner sa population. Les autorités sanitaires ne sont pour l’instant pas encore certaines de prendre des mesures plus coercitives pour inciter les indécis à se faire vacciner. Mais alors, comment cette réticence est-elle apparue ? S’est-elle construite progressivement en réponse au comportement des politiciens, ou est-elle une conséquence de la grande diffusion de fake news ?

Campagnes ciblées

Dans notre monde connecté, il est presque impossible d’éliminer complètement le virus. En revanche, ce que nous pouvons faire, c’est réduire le nombre de décès et d’hospitalisations. Le gouvernement suisse n’accorde pour l’instant aucun avantage aux vaccinés pour inciter sa population à le faire, mais il existe d’autres moyens d’encourager les gens. Selon Virginie Masserey, responsable des infections et du contrôle à l’Office fédéral de la santé publique, les hôpitaux ont constaté que le fait de demander à des spécialistes de répondre à leurs questions permettait à la population de faire plus facilement confiance au vaccin. Une autre stratégie mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre la désinformation et les fake news consiste à lancer des campagnes publicitaires et à partager des informations vérifiées et fiables par l’intermédiaire de plateformes certifiées. Dans cette campagne, l’accent est mis non seulement sur les informations en ligne, mais aussi hors ligne, par la distribution de fiches d’information et d’affiches présentant les avantages du vaccin. Leur campagne cible des groupes spécifiques, notamment les femmes sur les réseaux sociaux qui s’inquiètent des effets secondaires du vaccin sur leur fertilité. Chaque canton étant responsable de la distribution de ses vaccins, certains d’entre eux ont ouvert des centres de vaccination mobiles dont la promotion est faite par le biais de Facebook, Twitter et Youtube.

Manipulation ou régulation ?

Comme nous le savons, la désinformation, la mésinformation et les fake news sont très répandues, notamment en ligne. Les contenus problématiques sont souvent relayés via les réseaux sociaux, notamment Facebook, puis diffusés par le biais de WhatsApp. Une enquête menée par l’Université d’Oxford et l’Institut Reuters sur 40 marchés médiatiques a révélé que 56 % des participants étaient “très” ou “extrêmement” préoccupés par le fait de ne pas toujours savoir distinguer le vrai du faux sur Internet. A l’heure actuelle, il est difficile de savoir jusqu’où iront les fake news, car il est difficile d’anticiper exactement leur enjeu, leur forme et leur provenance. Nous vivons dans une ère de post-vérité, dans laquelle notre communication fait face à une véritable crise. Selon un article publié par le Dr Ian Anderson, la multiplication de plateformes pilotées par des algorithmes permet aux informations erronées et aux fake news de se propager à une vitesse inédite. Finalement, est-il de la responsabilité du gouvernement de réglementer la diffusion de désinformation ? Certains craignent que cela ne constitue une menace pour la liberté d’expression et l’intérêt public. Une étude développée par l’Université de Yale montre plusieurs options envisagées pour lutter contre la désinformation, telles que :

  • Identifier les bots
  • Corriger/vérifier de près les fake news sur les réseaux sociaux
  • Sensibiliser les utilisateurs pour qu’ils sachent reconnaitre les sources fiables
  • Intégrer ce type de sensibilisation dans les programmes scolaires

Il est nécessaire de mettre en place des mesures pour remporter cette bataille contre la désinformation, qui affecte non seulement la jeunesse, mais aussi toute la société. Nous devons tous mieux comprendre pourquoi il existe une demande pour des informations qui “confirment” les théories du complot et des croyances préexistantes, et si le préjudice humain peut être rectifié.

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